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Les pots, leur histoire

L’équilibre entre un arbre et son pot est très important dans l’aspect général d’un arbre. Le pot doit être marié harmonieusement avec le bonsaï. Il faut garder à l’esprit que le pot ne doit jamais concurrencer l’arbre. Il complète la beauté du bonsaï et le protège. Le choix d’un pot peut demander beaucoup de recherches. Certains propriétaires n’hésiteront pas à commander et faire fabriquer un pot sur mesure pour leurs plus beaux sujets Certains potiers extérieurs au monde du bonsaï ne comprennent pas qu’une poterie ne soit pas la pièce maîtresse d’une composition. Les premiers pots pour bonsaï ont été fabriqués en Chine lors des dynasties Ming et Qing lors du 17è et 18è siècles. Les pots les plus populaires ont été fabriqués dans la région de Yixing. Les formes utilisées lors de ces périodes le sont toujours aujourd’hui.
Par la suite les japonais commenceront par produire des poteries pour bonsaïs. Outre les formes, ils utiliseront également les mêmes types de terre, mais feront de très gros progrès dans le domaine de la cuisson. L’histoire dit néanmoins que ce fut un chinois qui enseigna aux potiers de Tokoname les technique et méthodes de cuisson...	pot rectangulaire
Le four traditionnel japonais « nobori gama » était alimenté en bois et fit la renommée de la région de tokoname. Tokoname est le plus notable des prétendus six vieux fours du Japon Bizen, Echizen, Seto, Tamba, Shigaraki et Tokoname parce qu'il est le plus primitif. Son histoire remonte au 12^ème siècle. Le mariage entre les techniques chinoises de fabrication et celles de cuisson japonaises font que depuis environ un siècle les poteries japonaises Tokoname sont les plus recherchées et les plus appréciées dans le monde du bonsaï. Les poteries faites artisanalement sont très prisées. Dans certaines fabriques japonaise elles continuent d’être fabriquées à la main sans l’utilisation de moules. Les pots ainsi fabriqués possèdent des détails qui font que chaque pièce est unique.
four de la région de Tokoname	Chaque fabrique de poterie signe sa production avec un idéogramme. Seul le maître potier dans l’atelier signe de sa main une poterie. Si vous avez la chance de posséder dans votre collection une poterie Tokoname signée par la main du potier vous possédez un Tokoname de très grande valeur.
Chaque fabrique de poterie élabore sa terre dans le plus grand secret. Il mélange et tamise ses propres compositions. La terre est ensuite pétrie, découpée en tranche et appliquée dans des moules. Le bord, les pieds sont ensuite finis à la main. De nos jours, les pots sont ensuite séchés puis cuits dans des fours au gaz ou électriques à une température supérieure à 1200 °. A cette température la terre se vitrifie et devient imperméable, ce lui permet de faire face au gel et aux intempéries. Les couleurs sont obtenues avec l'application d'oxydes ou d'émaux. Aujourd’hui, pour des questions de coûts, les japonais sous traitent la fabrication de leurs pots en Chine mais les estampillent Tokoname ! Le domaine de la poterie est passionnant et à chaque fois que je visite un professionnel je m’attarde dans son rayon poterie. Je suis toujours à la recherche de la forme, la couleur, la taille et la texture du pot qui s’équilibrera parfaitement avec un de mes arbres... tout en imaginant la patine qu’il gagnera avec les années.


Les différentes formes de pots (suite) ...

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