<META NAME="keywords" VALUE="terre et bonsais, histoire, philosophie du bonsai">
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Une
histoire...
A l’origine la création du bonsaï (Penjing en
chinois) ou de miniatures était plutôt une activité d’ordre
pratique que esthétique. Dans les principes du Yin et du Yang, la main de
l’homme trouble l’harmonie de la nature. L’approche à cette époque
était alors de créer des bonsaï ou jardins miniatures en respectant
l’équilibre des symboles tels que la lumière et l’obscurité,
l’humidité et la sécheresse, la raideur et la rondeur et d’autres
contradictions. Lorsque l’équilibre était atteint, les miniatures
formaient une zone protectrice, une concentration de forces magiques et
étaient alors considérées tels que des talismans. |
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Plus tard avec la philosophie taoïste, les bonsaï étaient alors associés à des moyens de régénération des force ou de prolongement de la vie. Vers le VI et le VIIé siècles, le bonsaï commença
à passer les frontières chinoises pour gagner toute l’Asie notamment
la Corée et la Thaïlande. Le bonsaï était alors offert comme cadeau
à des personnalités respectées, nobles ou de rang supérieur. Il
devint aussi un cadeau diplomatique
ce qui lui permit de rayonner dans les classes sociales les plus
élevées d’asie. |
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Au XIé siècle, les premières expositions d’arbres
sont organisées en Chine. Le bonsaï devint aussi une manière
d’exposer son rang social. De grandes familles chinoises possédaient
d’importantes collections qui étaient souvent exposées devant leur
maison. Elle leur permettaient d’exposer un statut social élevé.
Mais le bonsaï avec les années, finit aussi par toucher les classes
sociales les plus défavorisées. Le bonsaï gagna le Japon notamment grâce à la
propagation du bouddhisme dans ce pays. La culture du bonsaï faisait
partie des distractions favorites des moines bouddhistes. Très vite les Japonais ont été attirés par cet art.
Ils modelèrent des arbres à leur image souvent plus dramatique. Ils réussirent
à faire de la culture des arbres miniatures une branche artistique
conforme à leur conception de la beauté. Un des grands tournants dans l’évolution du
bonsaï se situe vers le XIè siècle ou il fut influencé par
l’enseignement zen. Il fut alors soumis à un code spécifique de méthodes
créatrices que les disciples zen créèrent et appliquèrent à un
ensemble de disciplines esthétiques étroitement liées à la vie
quotidienne. Le facteur le plus important était l’art de
l’allusion, de l’expression inachevée. La maîtrise de cet art résidait
dans une grande discipline personnelle et un travail de haut niveau. La
contemplation de la nature et sa projection fidèle dans un minimum
d’espace donnait naissance à une compréhension de l’unité
philosophique entre l’homme et l’univers. Progressivement, l’influence chinoise
poursuivit son chemin à travers le Japon. Entre le XIIIè et le XVI siècle,
les moines zen japonais visitèrent régulièrement la Chine pour
rapporter de leurs voyages de nouvelles connaissances, des œuvres, des
livres et des bonsaï. |
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La culture du bonsaï finit par devenir une discipline d’éducation dans les familles japonaises nobles y compris celles des samouraïs, qui par cette voie travaillaient le perfectionnement et leur personnalité. Dans les monastères zen, les bonsaï n’étaient pas uniquement destinés à stimuler la méditation philosophique mais représentaient aussi une source d’inspiration poétique |
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Au XVIIè siècle, le bonsaï connut une expansion très
importante et commença à être pratiqué par des professionnels et par
des amateurs. Il gagna toutes les classes sociales japonaises. Le bonsaï finit par gagner l’Europe au début du XXè siècle ou il fut présenté à l’exposition universelle de Londres. Il créa l’évènement de cette manifestation et gagna rapidement en quelques décennies nos jardins… |
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